Un patron que j’ai utilisé il y a très longtemps, avant de le modifier pour l’améliorer un peu. Sur mon ancien blog, j’avais écrit un article pour parler des serviettes hygiéniques lavables et en dire tout le bien que j’en pensais, mais j’ai un peu de mal à le retrouver et pas tellement envie de me répéter. Les points importants étaient :
- Si on se préoccupe d’écologie et de santé, c’est probablement une des meilleures options (si ce n’est la meilleure, pour moi) actuellement disponible.
- La confiance est totale, pas de risque de fuite si on utilise les bons matériaux.
- Et pour ma part je les trouve confortable, mais j’admets que c’est plus épais qu’une protection classique, donc à chacun.e de voir. Pas de sensation de mouillé non plus, avec ce que j’utilise. Et justement, j’utilise quoi ?
- La couche en contact avec la peau est en micropolaire. C’est ici que les passions se déchaînent ! On peut y préférer de la simple popeline de coton, plus naturelle et moins épaisse, mais je suis du genre à préférer éviter les taches si possibles, et la micropolaire ne tache pas. Autre avantage, elle conduit l’humidité directement à la couche intermédiaire et ne laisse pas de sensation d’humidité. Encore une fois, ça se lave très bien, et c’est rapide à sécher contrairement aux apparences, donc c’est ma matière de choix pour cette couche de tissu. Mais, hé, vous les faites vous-mêmes alors soyez libres d’utiliser ce qui vous plaît ! Ou ce que vous avez sous la main, d’ailleurs. La récup c’est bien, et également écolo.
- En couche intermédiaire, j’utilise maintenant une matière extrêmement absorbante qu’on appelle Zorb, ou ses équivalents disponibles sur le marché. Il absorbe beaucoup plus d’humidité que les autres types de tissus et permet de limiter le nombre d’épaisseurs. Il remplace ce que j’utilisais avant : 2 épaisseurs de Tencel (un peu parano des débordements, c’est ça d’avoir ce qu’on appelle pudiquement “un flux abondant”. Redruuuum…).
- Enfin, la dernière couche est en PUL, un tissu imperméable et respirant facile à se procurer.
Concernant le patron, il se découpe en réalité en deux : un modèle classique “jour” et un autre un peu différent pour la nuit, afin d’éviter les catastrophes (on est toujours plus tranquille en mettant quelque chose en dessous, quand même, mais c’est vraiment plus rassurant avec cette version). Dans chacun il y a le dessin de la serviette avec les ailettes et celui de l’insert, à glisser entre les couches. Il y a plein de tutos sur Internet, je vous laisse vous renseigner.
Pour l’impression, ce sont des images plutôt grandes donc il y a un choix à faire. Le plus économique pour les serviettes “jour”, c’est d’utiliser ce réglage :
Certes on perd le texte mais on s’en fiche un peu, il suffit de relire le pdf en cas de doute, et puis ce ne sont pas des informations capitales. De cette façon, ça tient sur 2 pages, une par épaisseur.
Pour le grand modèle, c’est un peu plus compliqué. On peut utiliser le réglage précédent qui coupe un morceau du dessin mais qu’on peut finir à main levée :
ou une impression d’affiche, qu’il faut assembler et qui consomme 4 pages par épaisseur mais qui est complet :
Je pense avoir fait le tour, en cas de question vous pouvez me la poser ici, sur Twitter ou par email dans la page de contact. Place aux fichiers !